La première fois que je l'ai vu, c'était au salon du cheval de Nancy en présentation de longe. Mon père avait tout de suite craqué. A cette époque, les ibériques je ne les connaissais pas encore et je ne les appréciais que moyennement.
Le propriétaire nous a proposé de venir prendre une séance d'initiation à la monte espagnol (gratuite). Comment refuser ? C'est ainsi qu'une semaine plus tard, mes parents et moi nous nous retrouvions dans l'écurie UHR (anciennement à Fremery).
Le cheval que je devais monter s'appelait Diego, c'était un étalon. A peine dessus, je savais que ca ne collerait pas : selle de doma, mors espagnol, cheval mou.
Quand j'ai mis pieds à terre, je pense que tout le monde avait remarqué que ca ne m'avait pas vraiment plu. Donc Fanny (cavalière-soigneuse) me propose d'en monter un autre. Et c'est comme ca que je me suis retrouvée à panser Esclavo, le cheval du salon. A la monte, le feeling est tout de suite passé ! Je suis descendue le sourire aux lèvres, heureuse et amoureuse de ce petit gris.
Après l'avoir brossé à nouveau (et beaucoup caliné aussi!) je suis allée rejoindre mes parents et le propriétaire qui buvaient un café.
J'étais totalement à coté de la plaque, sur un petit nuage.
Lorsque j'ai vu ma mère avec le chéquier, je me suis demandée ce qu'elle faisait : l'heure devait être gratuite, non ?
- "Marion va brosser ton cheval"
- "Je l'ai déjà brossé"
- "Tu as brossé mon cheval, va brosser le tien maintenant"
Là, je vous dis pas.
Je comprenais plus rien. Jusqu'à ce que mes parents m'expliquent qu'ils me l'avaient acheté.
BONHEUR !
Désolée, j'ai tendance à beaucoup écrire quand je parle de mon Gros
Le jour de l'essai (photo tirée d'une vidéo)
![Notre Histoire Esclav10](https://i.servimg.com/u/f39/12/89/70/47/esclav10.jpg)